Fabrice Eboué : "J’ai vraiment appris le métier du stand-up"
Article du "Mag Radio" de Juillet 2007
"J’ai vraiment appris le métier du stand-up"
Fabrice Eboué s'est fait connaître grâce à la première saison du Jamel Comedy Club. Et il co-présente la seconde. Rencontre.
Le Jamel Comedy Club a-t-il été un vrai coup de pouce pour votre carrière ?
Oui. Mais je ne suis pas passé de rien à Jamel Debbouze. J’ai neuf ans de scène derrière moi. J’ai commencé avec huit spectateurs dans la salle. Il faut une certaine distance, un certain cynisme vis-à-vis de ce que l’on fait pour persévérer dans ces cas-là. Et puis jouer dans des petites salles, ça permet de désacraliser la scène, de devenir moins timide. Maintenant, sur le plateau de Fogiel (Fabrice Eboué intervient dans l'émission T'empêches tout le monde de dormir, ndlr), je suis entouré de cinq à six people à chaque fois. Et résultat, je me rends compte que ce sont souvent eux qui sont intimidés par moi, pas l’inverse.
Ce que vous a apporté le Jamel Comedy Club ?
Grâce au travail de scène de Kader Aoun, j’ai énormément progressé. J’ai gagné en aisance, je sais comment vivre et faire vivre mon discours. J’ai vraiment appris le métier du stand-up.
Etes-vous un comédien ou un humoriste ?
Je ne fais pas vraiment la différence entre les deux même si je suis obligé de dire que je suis un comique, car j’ai toujours fait ça. Mais ma passion première, celle qui m’a poussé à faire de la scène, c’est l’écriture. J’aime l’exercice littéraire que ça représente. Et la seule façon de faire connaître ce que j’écris, c’est de monter sur scène.
Vous co-présentez la seconde saison du Jamel Comedy Club avec Jamel et Thomas Ngijol. Comment ça s’est passé ?
En fait, pour chaque émission, c'est soit Thomas soit moi qui co-présente avec Jamel. Jamais nous n'avons présenté tous les trois en même temps. Et entre Jamel et moi, pareil pour Jamel et Thomas, ce n’est pas un dialogue, c’est un renchérissement permanent sur ce que dit l’autre. Et ça fonctionne bien.
Votre regard sur les nouvelles recrues du Jamel Comedy Club ?
Pour moi, tous ne sont pas des nouveaux. J'en ai croisé certains d'entre eux il y a déjà quatre ou cinq ans, dans des petites salles. J'en ai même conseillé certains à Kader. Ce sont des collègues. Et puis il y a aussi la vraie nouvelle génération, issue de l'émulation qui a suivi la première saison du Club. Et, parmi eux, certains ont vraiment le potentiel pour faire carrière. Je pense notamment à Sabrina, qui sait déjà exactement comment prendre le public.
Le Jamel Comedy Club a-t-il été un vrai coup de pouce pour votre carrière ?
Oui. Mais je ne suis pas passé de rien à Jamel Debbouze. J’ai neuf ans de scène derrière moi. J’ai commencé avec huit spectateurs dans la salle. Il faut une certaine distance, un certain cynisme vis-à-vis de ce que l’on fait pour persévérer dans ces cas-là. Et puis jouer dans des petites salles, ça permet de désacraliser la scène, de devenir moins timide. Maintenant, sur le plateau de Fogiel (Fabrice Eboué intervient dans l'émission T'empêches tout le monde de dormir, ndlr), je suis entouré de cinq à six people à chaque fois. Et résultat, je me rends compte que ce sont souvent eux qui sont intimidés par moi, pas l’inverse.
Ce que vous a apporté le Jamel Comedy Club ?
Grâce au travail de scène de Kader Aoun, j’ai énormément progressé. J’ai gagné en aisance, je sais comment vivre et faire vivre mon discours. J’ai vraiment appris le métier du stand-up.
Etes-vous un comédien ou un humoriste ?
Je ne fais pas vraiment la différence entre les deux même si je suis obligé de dire que je suis un comique, car j’ai toujours fait ça. Mais ma passion première, celle qui m’a poussé à faire de la scène, c’est l’écriture. J’aime l’exercice littéraire que ça représente. Et la seule façon de faire connaître ce que j’écris, c’est de monter sur scène.
Vous co-présentez la seconde saison du Jamel Comedy Club avec Jamel et Thomas Ngijol. Comment ça s’est passé ?
En fait, pour chaque émission, c'est soit Thomas soit moi qui co-présente avec Jamel. Jamais nous n'avons présenté tous les trois en même temps. Et entre Jamel et moi, pareil pour Jamel et Thomas, ce n’est pas un dialogue, c’est un renchérissement permanent sur ce que dit l’autre. Et ça fonctionne bien.
Votre regard sur les nouvelles recrues du Jamel Comedy Club ?
Pour moi, tous ne sont pas des nouveaux. J'en ai croisé certains d'entre eux il y a déjà quatre ou cinq ans, dans des petites salles. J'en ai même conseillé certains à Kader. Ce sont des collègues. Et puis il y a aussi la vraie nouvelle génération, issue de l'émulation qui a suivi la première saison du Club. Et, parmi eux, certains ont vraiment le potentiel pour faire carrière. Je pense notamment à Sabrina, qui sait déjà exactement comment prendre le public.
Source : MetroFrance.com
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