samedi 29 septembre 2007

On ne pouvait pas le rater : 28 septembre 2007

Ce vendredi 28 septembre, Charles Aznavour est l'invité de Marc-Olivier Fogiel. Il entamera bientôt une nouvelle tournée au Palais des Congrès de Paris.
Site officiel de Charles Aznavour :
www.c-aznavour.com

Article "Les confessions de Charles Aznavour sur RTL" du 28/09/07 tiré du site RTL.fr :


A 83 ans, Charles Aznavour débutera une nouvelle tournée dans dix jours au Palais des congrès de Paris. Malgré sa carrière, le chanteur a le trac à l'approche d'une tournée qui ne sera d'ores et déjà pas la dernière. Il le dit sur RTL et fait le point sur cinquante ans de carrière. Charles Aznavour s'est livré au micro de Marc-Olivier Fogiel.
Une nouvelle tournée après cinquante ans de carrière, plus de 800 chansons, une carrière internationale... Malgré un tel palmarès à 83 ans, Charles Aznavour a le trac à dix jours du lancement d'une nouvelle tournée. Le chanteur s'est confié au micro de Marc-Olivier Fogiel sur RTL : "J'ai le trac avant mes concerts, jamais pendant. J'ai peur de ne pas avoir fait le bon choix : le bon tour de chant, la bonne suite de chansons" raconte cet éternel anxieux. "On m'a tellement dit que je n'étais pas arrivé que j'ai fini par le croire".
Cet autodidacte n'a pourtant plus rien à prouver. Le secret de sa longévité ? La sincérité. "Je n'ai jamais triché et j'ai les mêmes difficultés que le public" explique-t-il. Charles Aznavour continue la scène et refuse de dire qu'il s'agit de sa dernière tournée : "C'est à la fois toujours et jamais la der des ders. Quand la voix ne sera pas bonne ou la mémoire insuffisante, là ce sera la dernière et je l'annoncerai en grand."
Mais cette échéance ne l'inquiète pas, peu soucieux de ce qu'il restera de lui. "Je ne crois pas à la postérité. Je suis par exemple outré de voir qu'il n'y a pas de grandes émissions autour d'Yves Montand et de Gilbert Bécaud. Je pense que je serai probablement oublié. S'il reste une ou deux chansons, ce sera déjà beaucoup" raconte Aznavour. S'il fallait donc en garder quelques-unes, ce serait "La Bohême", "Hier encore" et "Sa jeunesse" parce qu'elles "parlent du passé". Un nostalgique tourné vers l'avenir et la nouvelle scène française qu'il prend le temps de juger : "La première révolution est toujours formidable car c'est une découverte. Celles qui suivent sont plus importantes car ce sont celles qui font durer". Lui a su durer mais ce n'est pas ce qui l'importe le plus. Sa plus grande fierté : "avoir construit une famille issue d'un peuple génocidé".

Aucun commentaire: