mardi 30 octobre 2007

On ne pouvait pas le rater : 30 octobre 2007

Ce mardi 30 octobre, Augustin Legrand est l'invité de Marc-Olivier Fogiel. L'animateur des Don Quichotte repart à l'assaut des puissants. Dans son programme : une caravane pour l'Afrique et... un parti politique !
Article "Oh lé lé, Oh la la, solidarité, avec les mal-logés" tiré du site Humanité.fr :

Un mouvement unitaire se met en place entre associations de mal-logés et de sans-logis. Mardi soir, 180 familles ont dormi rue de la Banque, à Paris.
Le campement installé depuis quinze jours devant le « ministère de la crise du logement », rue de la Banque, à Paris (2e), tient bon. Mardi soir, plusieurs personnalités (Jacques Gail- lot, Joey Starr, Romane Bohringer, Enki Bilal), des associations (LDH, CDSL, Don Quichotte, le mouvement Jeudi noir, le Comité action logement) et des syndicats (Confédération paysanne, Solidaires, SUD PTT) sont venus déposer des tentes à leur nom, pour soutenir les familles qui, depuis le 3 octobre, se relaient pour dormir à même le trottoir, mais aussi afin de marquer leur opposition à la répression policière dont ont été victimes les « campeurs » la semaine dernière. La LCR, représentée par Olivier Besancenot, les Verts et le Parti communiste étaient également présents au milieu d’une foule de quelques centaines de militants du droit au logement.
« Il faut que les gens qui dirigent notre État nous entendent. On existe. On n’est pas des fantômes quand même. On est décidés. On ne partira pas tant qu’on n’aura pas un logement », affirme une mère de famille qui a quitté la chambre d’hôtel dans laquelle elle vivait avec ses deux enfants pour venir dormir depuis quinze jours sur le trottoir de la rue de la Banque. Comme elle, les quelque 280 familles qui participent au campement depuis le 3 octobre n’en peuvent plus et font pression pour la construction d’un mouvement commun des mal-logés et des sans-logis.
« Aujourd’hui, l’exaspération, la colère des familles, des étudiants, des SDF et des sans-logis est à son comble. C’est vrai que tous poussent à la construction d’un mouvement unitaire qui permette de déboucher sur un résultat concret », affirme Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL. Et le même de préciser n’être « pas contre l’idée d’un village des sans-logis qui rassemblerait l’ensemble des personnes en mal de logement ». « On est sur les rangs pour un mouvement concerté », reconnaît de son côté Jean-Baptiste Legrand, frère d’Augustin, avec qui il anime les Don Quichotte. Là encore, l’idée d’un « grand village de la misère » qui pourrait être installé « à Paris, ou ailleurs, par exemple à la Défense, l’un des quartiers les plus riches de France », est évoquée avec intérêt. À suivre…

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