lundi 5 novembre 2007

On ne pouvait pas le rater : 5 novembre 2007

Ce lundi 5 novembre, Maxime Garmirian et Hervé Chabalier sont les invités de Marc-Olivier Fogiel. En avant-première, l'un des journalistes libérés dans l'affaire "L'Arche de Zoé" et le patron de l'Agence CAPA répondent aux questions de Marc-Olivier Fogiel.
Article "Marc Garmirian de Capa : les responsables de l'Arche de Zoé ont menti à tout leur staff" du 5 novembre 2007 tiré du site Google.fr :

Marc Garmirian, le reporter de Capa qui vient de regagner la France avec deux autres journalistes et quatre hôtesses espagnoles, affirme que les responsables de l'Arche de Zoé au Tchad ont "menti à tout leur staff" quant à l'objectif final de leur opération.
Marc Garmirian, qui a été détenu pendant onze jours, considère que les responsables de l'Arche de Zoé "ont quand même menti à tout leur staff. Ils avaient plus de 100 personnes travaillant pour eux. Jamais ils n'ont affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes", a-t-il dit lundi à l'AFP.
Le reporter de Capa souligne également avoir été "frappé" par "la conviction, la détermination et l'état d'esprit" des membres de l'Arche de Zoé qui restent détenus à N'Djamena.
"Je n'arrive pas à trouver le terme pour les qualifier. Eric Breteau (le président de l'association, ndlr) est un type qui est très fort dans sa tête. Ce qui m'a frappé, c'est leur état d'esprit, leur conviction, ils sont convaincus de faire le bien et d'avoir une mission à effectuer", a-t-il ajouté.
Pour Eric Breteau, relève-t-il, "le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad".
Marc Garmirian explique qu'Emilie Lelouch, proche d'Eric Breteau, lui a raconté "à plusieurs reprises que des parents d'enfants, des pères, des mères, des oncles voulaient leur donner leurs enfants et lui disaient emmène-le, en France il sera mieux avec toi. Ces enfants là, elle ne les a pas pris".
Pour lui, toute la question de l'enquête est de savoir "si les enfants sont orphelins de père et de mère et s'ils sont soudanais ou pas. Il y a une enquête à mener, il faudra la faire vite".
Le journaliste admet avoir "une vision forcément partielle des choses", étant resté à la base d'Abéché. "Le lendemain de mon arrivée ils ont rapatrié tous les gamins qui restaient dans leur base secondaire d'Adré (est du Tchad). Je n'ai pas été dans les villages avec Emilie Lelouch et je n'ai surtout pas été avec les messagers, les jeunes types qu'ils ont envoyés au Soudan et dans les villages où il y avait des réfugiés soudanais au Tchad, pour expliquer leur démarche", raconte-t-il.
"C'est là qu'il y a une perte d'information entre leur propre message, ce que les messagers ont transmis aux chefs de villages et comment les chefs ont expliqué ça aux familles ou aux gens qui avaient en charge les enfants", juge le journaliste, qui estime par ailleurs "avoir bénéficié de conditions de détention largement au-delà de la norme locale".

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