mercredi 5 septembre 2007

On ne pouvait pas le rater : 5 septembre 2007

Ce mercredi 5 septembre, Yohann Diniz est l'invité de Marc-Olivier Fogiel. Yohann Diniz est l'un des rares médaillés français aux championnats du monde d'athlétisme d'Osaka : il a fini deuxième sur le 50 Km marche.

Article "Diniz et Mesnil sauvent l’honneur de l’équipe de France" du site LaVoixdesSports.com :
Déjà vice-champion d’Europe, Romain Mesnil a grimpé un nouvel échelon dans la hiérarchie. En décrochant chacun une médaille d’argent, respectivement sur le 50 km marche et à la perche, Yohann Diniz et Romain Mesnil ont permis aux Bleus d’atténuer le sentiment d’échec dans ces championnats du monde. Le bilan n’est pas reluisant, mais, au moins, l’honneur est sauf.

Pendant quelques instants, il faut bien l’avouer, on a cru que le scénario de ces Mondiaux 2007 serait catastrophique jusqu’au bout pour l’équipe de France. Il était environ 10 h au Japon, le relais 4 x 100 m féminin venait de se faire sortir sans gloire dès les séries, en raison d’une mauvaise transmission de témoin entre Fabienne Béret-Martinel et Christine Arron et, dans le même temps, à plus de dix kilomètres de l’arrivée du 50 km marche, le Champenois Yohann Diniz devait gérer sa fin de course avec, sur la tête, le poids de deux cartons rouges. Au troisième, il aurait été disqualifié.

Heureusement, il n’en fut rien. Le champion d’Europe en titre dut, certes, faire une croix sur le titre, dévolu à l’Australien Deakes, mais sa parfaite gestion lui permit de décrocher l’argent. Trente-six pays avaient déjà eu l’honneur d’un podium. Toute la France savoura donc, sur l’instant, son bonheur de rejoindre, enfin, cette fameuse liste, qu’intégra aussi, par la suite, la Belgique, surprenante médaillée de bronze sur le relais 4 x 100 m féminin.

« Je croyais en moi, je savais que j’avais les moyens de faire quelque chose, je suis heureux d’avoir confirmé mon titre européen, expliqua Diniz. Je suis parti prudemment et j’ai commencé à remonter à partir du vingtième kilomètre. Quand je suis revenu, j’ai voulu en “remettre un coup”, mais les juges n’ont pas dû apprécier et j’ai pris deux cartons en deux kilomètres. » Contraint, dès lors, de jouer la prudence, il eut le mérite de ne jamais s’affoler : « Je n’ai pas eu peur de la disqualification, assura-t-il. Je me suis juste efforcé d’être propre techniquement. Et ça a fonctionné. »

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